Ce métier, à la croisée de l’esthétisme et de la botanique, exige une compréhension profonde de la nature, mais aussi une vision créative pour modeler l’espace. L’aspirant paysagiste se doit d’abord de se former, que ce soit par des études spécialisées ou des stages pratiques, afin d’acquérir les fondamentaux techniques et écologiques du domaine.
Il est également essentiel de se nourrir de voyages, d’observations, et d’échanges avec d’autres passionnés pour affiner son regard. Avec patience et persévérance, en continuant à se former et à s’inspirer, on peut alors créer des écrins de verdure qui sont autant de reflets de l’âme, des havres où la nature et l’homme dialoguent en parfaite harmonie. Se lancer dans le paysagisme, c’est ainsi choisir de devenir le poète silencieux des jardins.
Jules Buyssens : un pionnier du paysagisme belge #
Le Centre international pour la ville, l’architecture et le paysage (CIVA) de Bruxelles accueille actuellement une exposition dédiée au paysagiste Jules Buyssens. Ce dernier a débuté sa carrière à Paris auprès d’Edouard André et a notamment conçu des parcs privés en Belgique. Il est considéré comme aussi important que son disciple René Pechère, qui a marqué la physionomie de la capitale belge dans la seconde moitié du XXe siècle.
Thomas Baiklie et les Duchêne, maîtres jardiniers d’Eure-et-Loir #
Parmi les figures emblématiques de l’art paysager français, on peut citer Thomas Baiklie, jardinier écossais prolifique de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe. Ses créations ont contribué à façonner les nombreux parcs et jardins d’Eure-et-Loir. Les architectes paysagistes Henri et Achille Duchêne, père et fils des XIXe et XXe siècles, étaient quant à eux surnommés « princes des jardins et jardiniers des princes ». Ils ont laissé une empreinte indélébile sur l’art du jardin en France.
Les jardins d’exception de Varengeville-sur-Mer #
Varengeville-sur-Mer, village niché sur la falaise près de Dieppe, est le théâtre de cinq jardins remarquables : Le Bois des Moutiers, le Vasterival, le Bois de Morville, l’Étang de Launay… Une telle concentration de jardins exceptionnels est probablement unique en France, et témoigne du talent et de la volonté d’hommes et de femmes passionnés par la botanique.
Quelques conseils pour entretenir son jardin en été :
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- Arroser régulièrement et suffisamment les plantes, surtout en période de fortes chaleurs.
- Tailler les arbustes et haies pour un entretien optimal de l’espace vert.
- Semis et plantations sont également à réaliser durant cette saison propice.
L’art sacré du jardin chinois #
En Chine, la conception d’un jardin est considérée comme un art au même titre que la calligraphie ou la poésie. Depuis des millénaires, les artistes chinois cherchent à créer des espaces où la nature est à la fois dominante et maîtrisée, un véritable microcosme. Le jardin chinois est le fruit d’un équilibre entre l’esthétique et le symbolique.
Les origines du jardin en Chine
Il n’existe pas de traces écrites sur l’existence de jardins en Chine avant Zhuang Zi. Toutefois, on sait que les premiers jardins étaient destinés à être des lieux de contemplation et de méditation pour les empereurs et les lettrés chinois.
Que ce soit en Belgique, en France, ou en Chine, ces professionnels contribuent à créer des espaces verts exceptionnels, témoins de l’histoire et du savoir-faire de chacun.
