Les scientifiques ont prouvé que certaines fréquences musicales ont un impact positif sur leur développement. Bien qu’on puisse penser que les végétaux sont sourds comme leurs pots, il s’avère que cette réalité est différente.
Selon Olivier Gallet, directeur du laboratoire ERRMECe à l’université de Cergy-Pontoise, les variations sonores permettent aux plantes de détecter la présence ou l’absence de prédateurs dans leur environnement naturel.
Ainsi, le bourdonnement des abeilles et le chant des oiseaux stimulent la germination des graines, tandis que le bruit spécifique des mâchoires de chenilles déclenche la production de défenses chimiques chez les plantes !
Le lien entre les plantes et la musique : une idée loin d’être folle
L’équipe dirigée par le professeur Gallet œuvre actuellement à démontrer qu’en stimulant une plante avec un son précis, elle peut être soignée voire même pousser plus rapidement. Le précurseur de cette théorie est Joël Sternheimer, physicien théoricien et musicien français, qui a commencé à étudier ce sujet dès les années 1970 et a créé la protéodie – musique des protéines.
La recherche de Sternheimer montre que lors de la formation d’une molécule de protéine, les protéines s’assemblent en formant une série d’ondes similaires à des notes sur une partition.
La corrélation entre la musique et ces ondes signifie que certaines fréquences sonores peuvent stimuler les protéines pour se développer mieux, permettant ainsi aux plantes de grandir davantage ou de se défendre plus efficacement contre les nuisibles !
Des expériences menées dans les champs des agriculteurs #
En France, certains agriculteurs ont déjà remplacé les pesticides par la diffusion de séquences musicales personnalisées durant quelques minutes chaque jour dans leurs champs. Ces séquences sont conçues pour accroître la croissance des plantes et leur résistance face à la sécheresse et aux champignons. Les scientifiques n’utilisent pas de musique radio mais plutôt des fréquences sonores spécialement élaborées.
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Pour être sûr de faire pousser plus vite vos plantes d’appartement, il faudrait devenir biologiste et déterminer la protéine responsable de leur développement. Ce qui est irréaliste. Néanmoins, Olivier Gallet encourage les collégiens et lycéens à expérimenter avec différents genres musicaux, tels que le classique ou le rock. « Quand on écoute de la musique, en tant que mammifères, on éprouve un ressenti différent selon notre culture musicale. »
La musique et les plantes : un potentiel encore méconnu mais prometteur
En résumé, il apparaît que la musique pourrait être une solution pour stimuler la croissance de vos plantes et les rendre plus résistantes aux maladies. Bien que cette idée puisse sembler surprenante de prime abord, les recherches menées par des scientifiques tels que Joël Sternheimer et Olivier Gallet montrent le potentiel considérable qu’il y a à exploiter ce lien entre les fréquences sonores et l’évolution des plantes.
Ainsi, n’hésitez pas à faire écouter un peu de musique à vos végétaux ! Vous pourriez remarquer des changements positifs dans leur développement, tout en contribuant à soutenir une démarche d’agriculture et de jardinage responsable et soucieuse de l’utilisation excessive de pesticides et autres produits chimiques agressifs.
